Tous les hommes naissent libres et égaux… ou presque. Au niveau mondial, savez-vous que plus de deux milliards d'individus sont touchés par une déficience visuelle ? Les raisons et les causes sont aussi diverses que variées. Pour lutter contre cet état de fait, des solutions existent qui mènent à une opération des yeux. Pour autant, quelles problématiques peuvent être réparées grâce à des actes de chirurgie oculaire ? Quelle technique s'applique à quel besoin de correction ? On vous en dit davantage sur cet enjeu de santé mondial.
Quels sont les risques d'une opération des yeux ?
Une opération des yeux n'est jamais sans danger. Qu'il s'agisse d'une operation myopie ou d'un autre acte de chirurgie ophtalmologique, certains signes peuvent survenir suite à l'intervention :
- Une baisse de l'acuité visuelle corrigée.
- Une hypersensibilité à la lumière.
- Le patient peut être sujet à de l'éblouissement temporaire ou durable.
- Le patient peut voir flou et ressentir une opacité au niveau de la cornée de l'œil.
- La vision peut être dédoublée.
- Le patient peut ressentir une sécheresse oculaire.
Quel âge pour opération des yeux ?
En France, sauf exception, l'opération des yeux ne peut pas être envisagée avant d'avoir atteint la majorité légale, à savoir 18 ans, mais généralement les chirurgiens attendent que le patient ait 20 ans révolus. En effet, ce qui importe pour une intervention, c'est que la vision soit stabilisée. Pour exemple, l'âge moyen d'une cataracte chirurgie est situé aux alentours de 73 ans. Une operation laser yeux peut s'envisager vers l'âge de 22 ans si la myopie est faible à moyenne. En cas de forte myopie, l'intervention peut s'effectuer plus tard. Concernant une opération de la presbytie au laser, il est recommandé d'attendre d'avoir atteint les 40 ans ou d'intervenir lorsque le patient éprouve de grandes difficultés pour la lecture ou l'identification d'objets situés à une proche distance.
Quelles sont les différentes problématiques qui conduisent à une chirurgie réfractive de l’œil ?
La chirurgie refractive de l’œil peut être envisagée pour différentes problématiques qui affectent les patients souffrant de déficiences visuelles. Elle permet aux patients de ne plus apporter de corrections par le port de lunettes ou de lentilles de contact. Laissez-nous vous présenter les principaux cas qui conduisent à une chirurgie réfractive de l’œil.
La presbytie
La presbytie est un phénomène qui empêche les patients de voir de près. Les objets rapprochés deviennent moins nets et la lecture est difficile. Cette déficience visuelle survient, généralement, vers 45 ans et est naturelle. Les patients atteints de presbytie souffrent d'une pathologie en rapport avec le muscle cilaire qui en se contractant va entraîner un bombement du cristallin. Si ce défaut de vision se corrige naturellement à la naissance par un processus d'ajustement, avec le temps, la correction mécanique naturelle diminue et est propre à chaque individu. En France, on estime qu'un tiers de la population est atteinte de presbytie.
L'astigmatisme
L'astigmatisme est un phénomène qui empêche les patients de voir correctement aussi bien de loin que de près. L'astigmatisme est le plus souvent associé à la myopie et à l'hypermétropie. Ce phénomène est dû à une difformité de la cornée. L'œil a une forme torique, en ballon de rugby et non pas ronde. Une personne souffrant d'astigmatisme perçoit l'image d'un objet qui se dédouble au niveau de la rétine.
La myopie
La myopie est un phénomène qui empêche les patients de distinguer les objets éloignés. On estime cette distance à plus ou moins 5 mètres. Une cornée trop incurvée est à l'origine de la souffrance des patients sujets à la myopie. La problématique conduit à l'accumulation de la lumière à l'avant de la rétine et non pas sur la rétine. La perception devient floue. Il est fait recours à la chirurgie réfractive pour réduire la courbure de la cornée et ramener l'objet visuel sur la rétine.
L'hypermétropie
L'hypermétropie est un phénomène qui empêche les patients de distinguer correctement les objets ou les détails principalement proches. Une courbure de la cornée trop plate ou un œil trop court sont à l'origine du problème visuel. L'accumulation de la lumière s'effectue à l'arrière de la rétine et non pas sur la rétine. La vision devient floue à la fois de près comme de loin. L'hypermétropie peut être traitée par le port de lunettes et de lentilles puis vers l'âge de 45 ans la chirurgie réfractive peut être envisagée.
Quelles techniques s'appliquent à quels besoins de correction ?
Il existe différentes techniques permettant de réparer les lésions oculaires. Elles permettent, à terme, aux patients, de ne plus porter de lunettes et de lentilles de contact et de retrouver une vie plus agréable en bénéficiant d'une vue retrouvée ou améliorée. On distingue principalement deux grandes familles de techniques réfractives :
- Les techniques réfractives à base de laser : Les techniques réfractives à base de laser s'appliquent à tous les types de pathologies et corrigent aussi bien les troubles de la vision de près, que les troubles de la vision de loin. On estime que près d'une intervention sur cinq est aujourd'hui réalisée grâce à cette technique d'intervention. C'est une technologie très performante, efficace et sécurisée qui n'est réalisée que si le patient remplit les conditions nécessaires à ce type d'opération. Le but de l'intervention laser est d'effectuer un remodelage de la cornée pour l'adapter au besoin optique du patient. Deux techniques principales se distinguent : le laser Lasik et le laser PKR. L'un et l'autre, ne ciblent pas le même endroit où est délivré le faisceau.
- Les techniques réfractives avec des implants : Les techniques réfractives avec des implants consistent à insérer des sortes de lentilles à l'intérieur de l’œil. Les techniques réfractives avec des implants obéissent, elles aussi, à deux méthodes différentes qui dépendent des patients et de leurs défauts visuels. D'une part, il y a les implants Phakes pour une population jeune et d'autre part, les implants multifocaux pour une population plus âgée. Sans entrer dans les détails, ces deux méthodes permettent aux patients de bénéficier d'une technique d'intervention quand pour différentes raisons une opération au laser n'est pas possible.
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